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RAP -2009, n° 1/ 2, Aliénor Rajade, Fonction des «grosses perles de ceinture » , éléments de parure ou objets fonctionnels ?

77 FONCTION DES «GROSSES PERLES DE CEINTURE » ÉLÉMENTs DE PARURE OU OBJETs FONCTIONNELs ?

Aliénor RAJADE

Fonction des «grosses perles de ceinture » , éléments de parure ou objets fonctionnels ?

Introduction

Le sujet d’étude est un type bien distinct de perles en verre découvertes le plus fréquemment au niveau des jambes dans des sépultures datées de l’époque mérovingienne. Le volume de ces grosses perles, leur masse importante et leur position dans les sépultures, ainsi que les différentes

dénominations les définissant dans les publications

nous ont interpellé. Les grosses perles en verre sont généralement décrites comme «terminaison de cordelière » , «pendant de ceinture » , «fusaïole » … Nous avons rassemblé des informations sur 112

grosses perles provenant de 57 sites. Afin d’affiner notre réflexion, 169 objets similaires, réalisés dans d’autres matériaux (os, lignite, terre cuite, ambre, calcaire…) et placés aux mêmes endroits dans les

sépultures, furent étudiés. Nous nous sommes volontairement limités à l’espace géographique

français avec quelques exceptions (pour la Suisse et la Sarre allemande). L’expression de «grosse perle »

a été retenue en raison de sa neutralité.

À quoi correspondent ces perles ?

Typologies existantes

René Legoux les a référencées dans sa chrono-typologie sous les types Legoux 50 «grosse perle

de ceinture sphérique, ovoïde -terminaison de

cordelière » et Legoux 51 «perle de même type mais en calotte sphérique » (Legoux 1993), tandis que

Tempelmann-Maczyńska, pour l’Europe centrale les

nomme «perles coniques et aplaties ou pendentifs

magiques du Groupe XXVI » avec les types 380-383 (Tempelmann-Maczyńska 1985)

Des caractéristiques communes

Seules 47 perles de notre corpus sont bien

renseignées au niveau de la morphologie. Les mesures

les plus fréquentes oscillent entre 3 et 4 cm de diamètre avec des perforations comprises entre 0,8 et 1 cm de

diamètre. Leur poids moyen est de 25 grammes. Le rapport diamètre-perforation ne démontre aucune correspondance de proportionnalité. Les perles sont toutes en verre (et non en pâte

de verre comme on peut souvent le lire). Elles sont majoritairement noires opaques ou de couleur foncée ce qui fait qu’elles sont parfois décrites

comme du jais ou du jayet. Dix-huit perles du corpus sont en verre translucide (de couleur

jaune, verte, ou bleue). Leur surface est décorée de

filets de verre blanc créant diverses formes (oves, festons, étoile, filets circulaires, filets concentriques, chevrons, vagues, spirales…). La forme peut être

un décor à part entière puisque certaines grosses

perles non référencées sous les codes Legoux 50 et

51 sont prismatiques, godronnées ou polyédriques

(fig. 1). Les exemplaires de code 50 sont largement

majoritaires mais il faut reconnaître qu’il n’a pas toujours été possible de catégoriser chaque perle

(sur 70 perles : 49 Legoux 50, 19 Legoux 51, 1 Legoux 32 et 1 Legoux 42).

Il serait sans doute bienvenu de préciser la

typologie des décorations afin de pouvoir y

adjoindre des perles encore non codées. Les perles les plus ouvragées peuvent

véritablement être qualifiées d’oeuvres d’art de par leurs qualités plastiques et la dextérité technique mise en oeuvre pour leur façonnage.

Contexte de découverte

Un objet funéraire ?

Seules 2 grosses perles proviennent d’un contexte d’habitat, à Brébières dans le Pas-de-Calais (Demolon 1972, p. 247), contre 90 retrouvées dans des sépultures. Quarante-six grosses perles furent

découvertes dans des sépultures féminines, 3 dans

des sépultures d’enfants et, plus étrange, 6 dans

des sépultures masculines. Majoritairement situées au niveau des membres inférieurs, elles sont aussi

présentes sur la poitrine, au niveau de la tête, des

pieds, des mains.

En général, on ne retrouve en contexte funéraire

qu’une seule grosse perle, mais la sépulture 2319

d’Arcy-Sainte-Restitue dans l’Aisne contenait 2

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